Améliorer le pouvoir d'achat des bas salaires

 

Augmentation du pouvoir d'achat : le Smic à 1711 € par mois (2024) +312 € net /mois  sans coût pour l'entreprise et avec le budget public de 2017

L' augmentation du pouvoir d'achat pour les salaires et les retraites est un enjeu crucial pour une société plus équitable et solidaire. Voici une série de propositions concrètes, basées sur des analyses de données, visant à atteindre cet objectif sans compromettre l'équilibre financier et économique du pays.

Quel niveau de salaires et de retraites pour obtenir un pouvoir d'achat acceptable

Il est important de distinguer entre le salaire, qui est la rémunération versée par l'entreprise, et le revenu net du ménage, qui inclut le salaire et les revenus sociaux. L'objectif est de garantir un revenu de référence pour tous, tel que défini par le CREDOC et l'ONPES soit un pouvoir d'acaht acceptable.

Principes Directeurs

  1. Actifs : Assurer que le salaire permette d'atteindre le budget de référence, c'est à dire un pouvoir d'achat acceptable
  2. Retraités : Garantir que les pensions permettent d'atteindre le budget de référence, c'est à dire un pouvoir d'achat acceptable

Augmenter le pouvoir d'achat par la réorientation des baisses de charges sociales de 2018.

Actuellement, la réduction des charges sociales salariales et la hausse de la CSG de 2018 profitent davantage au pouvoir d'achat des  hauts salaires (30% du budget pour les salaires 10% plus élevés et 4.5% pour les 10% les plus bas soit +216 € par mois pour les uns et 25 € pour les autres c'est à dire un accroissement des inégalités) . Il est proposé de réorienter cette baisse de charges et la hausse de la CSG en faveur des bas salaires, ce qui serait neutre pour le budget de l'État. Par exemple, les  réductions de charges réalisées en 2018 pourraient être mieux répartis pour diminuer les écarts de salaires en étant orientées vers l'augmentation du pouvoir d'achat des bas salaires.

Augmenter le pouvoir d'achat par la réduction du taux de CSG

Le taux actuel de CSG en 2024 (Contribution Sociale Généralisée) est de 9.2% sur les salaires. Il est proposé de le réduire à 8.29% non déductible, ce qui permettrait de redistribuer les économies réalisées (6.6 milliards d'euros) de manière plus équitable, neutre pour les hautes salaires et avec une augmentation du pouvoir d'achat en faveur des bas salaires et revenus.

Augmenter le pouvoir d'achat par la réorientation de la taxe d'Habitation vers les bas revenus

La suppression de la taxe d'habitation a été d'un effet nul pour les très bas revenus, dispensés de taxe d'habitation et plus favorables aux grands logements donc aux hauts revenus. Cette suppression est contraire à l'autonomie fiscale de la démocratie locale. Rétablir cette taxe sous une autre forme par exemple en doublant la taxe foncière (base 2017) pour ne pas générer des frais de gestion supplémentaires, charge au propriétaire de l'imputer au locataire en mode mensuel, Cela ramène 22 Md € au budget de l'état (idem 2017) à repartir sur les bas salaires à travers la fiche de paie par une réduction de charges pour augmenter le pouvoir d'achat

La suppression de la taxe d'habitation réalisée devrait être orientée vers les bas revenus et pensions de retraite. Par exemple, cette suppression pourrait apporter un gain de 123 € par mois pour un salarié au SMIC ou un retraité avec une pension inférieure à 1200 € par mois.

Augmenter le pouvoir d'achat des bas salaires

Grâce à ces mesures d'augmentation du pouvoir d'achat, un salarié au SMIC pourrait voir son salaire net augmenter de 312 € par mois, atteignant environ 1711 € nets par mois (en 2024) pour une semaine de 35 heures tout en ayant cotisé pour la retraite. Les cotisations retraites générées à hauteur de 5.7 Md€ seraient affectés à l'augmentation du pouvoir d'achat des petites retraites

Bilan Financier de l'augmentation du pouvoir d'achat des bas salaires

Ces propositions permettraient de réaffecter environ 57 milliards d'euros au profit du pouvoir d'achat des bas revenus, sans augmenter les impôts ni les taxes (référence 2017), et sans impacter le coût du travail pour les entreprises. De plus, ces gains pourraient réduire la nécessité de certaines aides sociales, telles que la prime d'activité ou les allocations logement, et ces économies pourraient être réinvesties pour aider les personnes en difficulté.

Conclusion

L'augmentation du pouvoir d'achat des bas salaires et des petites retraites est possible grâce à une réallocation judicieuse des ressources existantes (base 2017). Ces mesures visent à améliorer le pouvoir d'achat des bas revenus tout en maintenant un équilibre financier et en respectant les exigences de solidarité et de dynamisme économique.

 

Pour plus de détails, vous pouvez consulter les études et analyses disponibles sur le site projet-politique.fr.