Le développement des circuits courts

La période confinement rend le consommateur sensible aux producteurs de proximité. Ce développement était déjà en cours mais une sensibilité forte pour les achats locaux se développent.

Il est important de traduire cette évolution dans les axes à renforcer dans la période d'après.

Les avantages :

- meilleurs prix pour le producteur

- diminution de la dépendance extérieure

Les inconvénients à éviter :

- plus forte émission de CO2 selon le mode de distribution choisi (kg Co2/kg de produit) soit pour la cueillette à la ferme, la vente à la ferme, la livraison à domicile, la vente sur marché de producteur (voir diverses études : publication 2019  terra.bzh  ou plus ancienne 2010  actu-environnement).

Par contre la vente sur internet et la vente par un magasin intermédiaire  présente un meilleurs profil que le circuit long (moins de 120 g de CO2 par kg de produit).

La solution :

- mettre en relation les producteurs et les commerces locaux : épiceries, boulangerie, bars

- imposer aux grandes surfaces  (et moyennes) de distribuer par le drive les produits des producteurs locaux (avec le prix maitrisé par le producteur)

- aider la mise en place d'outils informatique qui gère la commande en ligne et le paiement avec un regroupement des producteurs, des commerçants locaux La commande est disponible chez le commerçant ou le drive de la grande surface (du style le panier des champs Rennais en y ajoutant les lieux de livraisons  chez les commerces locaux)

- subvention des moyens de transports en énergie renouvelable (électrique) pour assurer le lien producteurs et commerces locaux en partageant  ces moyens (fiancement par les communes, les intercommunalités, départements, régions). Une structure logistique partagée (Gie) est à mettre en place avec quelques emplois à la clé.

Avec cette méthode on satisfait toutes les exigences :

- renforcement des producteurs locaux

- renforcement des commerçants locaux

- mode de distribution économe en CO2.