Covid-19 seconde vague : nouveau virus et fin du confinement en décembre 2020
Simulation seconde vague du coronavirus
La compilation de tous les paramètres concernant la diffusion du virus présentés par différents organismes dont l’Institut Pasteur et l'Inserm permet de réaliser un outil de simulation prévisionnelle du nombre de cas de contamination, d’hospitalisation, de réanimation et de décès.
Cette nouvelle vague était prévisible. Par contre l’ampleur de la croissance fin octobre et début novembre ne réagit pas aux paramètres du printemps 2020.
En effet il faut réduire à 0% l’impact du confinement et des gestes barrières pour obtenir le nombre de cas déclarés. Ce qui n’est pas réaliste dans la vie réelle; le confinement peut être estimée à 35% de diminution de transmission et les gestes barrières à 30% soit un taux de 45.5% de cibles possibles (0.65 x 0.70). A ceci s'ajoute l'impact du port du masque, du tracking manuel et informatique. L'ensemble s'applique à la part de population non encore contaminée et ceci à un rythme tous les 5 jours.
Par contre en introduisant une notion de variante du virus avec un taux de diffusion plus élevé, environ 3 à 4 fois plus contaminant, on obtient les chiffres réels en conservant l’impact des gestes barrières et du confinement.
Le taux de diffusion brute en janvier 2020 est pris à 3.45 dans la simulation et le nouveau virus aurait un taux proche de 10 (9.63). Des études et des scientifiques ont exposé cette réalité : un nouveau virus parti de travailleurs agricoles en Espagne avec une diffusion en France et autres pays Européens à partir de fin septembre 2020.
Travaux prépubliés sur le site MedXriv.
En prenant en compte le résultat de l'étude présenté par l’Inserm publiée le 09/10/2020 (étude sur 12 000 cas testés représentatifs de la population) entre mai 2020 et début juin 2020 soit un ratio de cas contaminés sur la population totale de 4.5% (l 'Institut Pasteur avait indiqué 4.4 % au 11/05/2020) ) soit 3.02 millions pour 143 000 testés (au 19/11/2020) on obtient un coefficient 21 à appliquer sur les cas testés pour obtenir le nombre de cas contaminés.
A partir de ce ratio et en le réduisant des cas asymptomatiques relevés par les tests PCR en forte augmentation depuis août 2020 (de 20% à 30% d’asymptomatiques), on obtient un nombre de cas contaminés en France de 30.6 millions (au 10/11/20) pour 1.829 millions de testés positifs soit 45.8 % de la population française. La simulation montre un taux de 55 % début décembre 2020. Ce qui est proche de l'immunité collective.
Avec ces paramètres et quelques autres, la simulation permet de prévoir une forte baisse en décembre 2020 illustrée par un nombre de réanimation à moins de 1000 vers le 01/01/21. Ceci est obtenu en réduisant le confinement à 10% à partir du 01/12/2020 (0% possible avec des morts en plus) mais en conservant les gestes barrières et le port du masque.
On peut considérer cette situation presque comme la fin de la pandémie pour cette version du virus. Par contre les chiffres vont rester élevés en novembre : de 29 000 à 35 000 hospitalisés, de 4 500 à 5 600 en réanimation, et 20 000 décès en plus (25 000 au final fin janvier 21).
(% population cibles = % d'exposition de la population non contaminée après intervention de toutes les actions)
On peut être rassuré sur la fin de cette vague, mais pas sur la certitude de ne pas revivre ce processus. Ce virus réalise beaucoup de mutations (plus de 1000) dont la très grande majorité sans effet notable. Cette variante de l’automne arrive 6 à 7 mois en France après la première version. On peut imaginer le même scénario dans le futur.
La réalité prévisible est l’arrivée tous les 6 à 7 mois de nouvelles versions de ce virus soit plus contaminant soit plus nocif soit affectant différemment les différentes couches de la population.
Si la vague actuelle passée, va permettre de souffler un peu et remettre l’économie en marche à 100%, il faut tout de suite se préparer à affronter les futures versions. L’objectif sera de maîtriser l’aspect sanitaire tout en permettent une vie quasi normale et un fonctionnement économique préservé.
Parmi les outils utiles, la simulation réalisée prend en compte le tracking manuel et informatique à 12% de réduction de la transmission. Le tracking manuel est débordé en phase de grande vague d’expansion du virus (comme en octobre et novembre). Il y a une marge importante de progression sur le tracking informatique qui permettrait de réduire l’importance des autres critères de protection, en particulier le confinement.
La version informatique (AntiCovid) a été conçue en respectant beaucoup de critères de préservation de la liberté. Mais est-ce la liberté le confinement ? Est-ce la liberté la mort prématurée ? Est-ce la liberté le massacre de l’économie et le broyage des vies de nombreux indépendants ?
Des fonctions supplémentaires sont à prévoir avec la géolocalisation et la date des évènements. Ces informations permettraient d’identifier clairement les lieux de contaminations et la date de réalisation afin de mettre les mesures spécifiques de traitement en œuvre sans généraliser des actions inefficaces contre de nombreux commerces et autres services pas concernés.
Par exemple, les commerçants accepteraient l’entrée de leur magasin aux seuls clients qui ont l’application active (idem pour les bars, cinéma, théâtres etc..) Bien sûr il serait possible de rendre l’application inactive quand on est seul en voiture ou en promenade en forêt etc...
Il faut reconnaître une anomalie des utilisateurs de smartphone qui l’utilisent massivement pour un itinéraire, une recherche de restaurant, d’hôtel et autres services. Ils sont géo-localisés et l’acceptent. Mais ils ne l’accepteraient pas pour sauver des vies et l’économie.
Avec un usage massif de cet outil, la vie pourrait se dérouler normalement sans masque et sans confinement tout en respectant des gestes barrières de sécurité sanitaire.
L’usage immédiat de la version actuelle par 25 millions de français (au lieu de 8 millions) permettrait sur cette fin de pandémie de gagner 3000 morts et de compenser les 2000 morts de plus que va générer la fin du confinement au 30/11/2020. La mise en place du confinement pour le mois de novembre 2020 à permis d'éviter 6500 morts.
Consultez le tableau comparatif du nombre de décès en fonction du confinement et du tracking
Les autres actions concernent l’économie par un accroissement de la digitalisation pour le développement des circuits courts, de la solidarité, des commerces de centre-ville, des petits commerçants, de la mutualisation. L’intérêt de ces mesures est qu’elles sont en même temps intéressantes pour résister en cas de nouvelle pandémie et répondent aux exigences d’économie d’énergie et de qualité.