Le fonctionnement actuel de la représentation nationale
Le mode de fonctionnement actuel est à bout de souffle et ne répond pas aux exigences d'efficacité, de transparence et d'interactivité avec les différentes composantes citoyennes.
Le parlement est omniprésent sur tous les sujets. Le mode de fonctionnement est archaïque. Si les entreprises fonctionnaient comme cela elles seraient toutes en très grandes difficultés.
Les lois votées sont assez incompréhensibles et les décrets d'application souvent n'en respectent pas l'esprit.
Le contrôle de l'usage des impôts, taxes et cotisations est dérisoire. La cour des comptes, composée des mêmes élites que ceux qui gouvernent produit des petites remontrances que l'on peut juger insuffisantes pour contrôler les 1000 milliards de dépenses. Le rôle de contrôle du parlement est inexistant (quasi..).
Un député est bien seul et ne peut être compétent sur tous les sujets; donc il délègue à une minorité de collègues spécialistes l'analyse de tel ou tel sujet. Souvent, il n'est même pas au fait de ce qui est voté. De retour dans sa circonscription, il est seul face à des demandes de contacts de particuliers, de présences à divers assemblées ou inaugurations ou la qualité oratoire est essentielle pour garantir une aura indispensable à sa réélection même si cinq minutes après, personne ne se souvient du contenu.
Tout ceci ne peut résister à la diffusion de l'information ou de la désinformation par les nouveaux médias. Un véritable contrôle démocratique et populaire de l'usage de l'argent public est à mette en oeuvre. Pour cela il est nécessaire de monter en compétences des citoyens motivés pour l'analyse des données et la formulation de projets à mettre en oeuvre pour améliorer l'usage.