Moderniser et développer les entreprises.
Beaucoup de TPE et PME fonctionnent sur le registre de l'habitude, des usages fréquemment rencontrés. Les règles commerciales pratiquées sont la reproduction de ce qui existe sans analyse de sa propre rentabilité. Bien sûr, l'usage de l'informatique s'est généralisé. Dans une proportion encore considérable, les usages de l'informatique sont réservées aux fonctions obligatoires telles que la facturation et la comptabilité. Entre cette situation et la connaissance en temps réel de son prix de revient, des écarts avec son budget prévisionnel, de la connaissance pertinente de ses points forts et de ses fragilités, il y a un gap important. L'important, l'essentiel est d'amener toutes ces TPE et PME à un niveau d'efficience économique qui garantisse leur pérennité et leur progression. Le taux d'échec à 3 ans, cinq an est trop important. Les premières années de création d'entreprises sont à accompagner d'actions significatives pour permettre un niveau de rentabilité, d'aisance financière, compatible avec la sécurité de son développement, pour assurer sa pérennité et un apport significatif à la création d'emploi.
Les aides actuelles sont orientées essentiellement sur le conseil. Comme on dit généralement "les conseilleurs ne sont pas les payeurs". C'est exactement cela qui se produit. L'activité de conseil consomme toutes les aides des régions et départements et rien pour la mise en oeuvre. Le résultat est le mise à disposition des TPE et PME de dossier cahier des charges pléthoriques, rassemblant toutes les fonctions qu'un groupe international serait en mesure d'exiger mais en aucun cas des besoins adaptés aux TPE et PME. Pour la plupart de ces dossiers, il s'agit d'un usage excessif du copier-coller offert par l'informatique, pour servir le même dossier à toutes les entreprises sans discernement.
Les aides au conseil atteignent 50% de la dépense sur des budgets de 10 000 € minimum fréquemment rencontrés. La PME dépense 5000 € et à l'arrivée l'entreprise n'a rien sauf un projet qui va aboutir à accroître le budget d'investissement sans apport significatif. C'est une hérésie flagrante. On veut aider et on fait le contraire tout en dépensant les finances publiques. Il faut aider à la mise en oeuvre des outils de gestion des prix de revient, du prévisionnel et du suivi la réalisation en temps réel de type logiciels ERP et logiciels GPAO. Avec de tels outils les TPE et PME seraient réactives et capables de s'adapter aux évolutions du marché.
Les modalités de réalisations proposées :
- un catalogue de solutions informatiques validées : logiciels ERP, logiciels GPAO
- un carnet de point de services et de logiciels pris en charge soit :
- une base de 2000 € de logiciels et 2000 € de services pour une TPE à 0 ou 1 salarié
- plus 500 € par salarié supplémentaire
- soit environ 10 000 € pour une PME de 10 salariés.
- plafonner cette aide à 10 000 € jusqu'à 20 salariés.
- Les contraintes à l'obtention sont à alléger au maximum. Actuellement toute aide demande une telle préparation et un dossier trop important qu'elles sont ignorées par la plupart des PME. On à l'impression que tout est fait pour justifier le travail de ceux qui contrôlent et pour justifier leur coût. Faisons des économies sur l'encadrement des aides afin de diminuer les dépenses inutiles et orientons les dépenses sur les axes de l'actions directe.