Ne pas confondre service public et fonctionnaires

Ils font fonctionner la société

La pandémie bloque des pans de l'économie mais les secteurs essentiels fonctionnent. L'accès à l'alimentation est opérationnel avec toute la chaîne de l'agriculteur à la caissières en passant par tous les métiers de transformation, transport et logistique. 

Et oui l'agriculteur et le boulanger font partie du service public. On en a besoin tous les jours. Bien entendu les activités de soins et de services à la personne sont en première ligne sur cette période.

Le besoin d'une juste rémunération des métiers de base

Beaucoup de ces acteurs sont payés au niveau du Smic et parfois moins pour les agriculteurs avec en prime une masse de travail de 50 à 70 heures par semaine.

Si l'augmentation du Smic génère des critiques car elle induit une hausse des salaires immédiatement supérieurs et donc une hausse du prix de revient de tous les produits et services. Il faut donc plus de revenus pour avoir le même service. Avec à la fois une moindre compétitivité de nos produits et services à l'international donc plus d'importations et moins d'exportation et donc moins de travail en France. Tout ceci est connu.

Il y a une autre solution : c'est l'impôt négatif. 

Il s'agit de compléter le salaire payé par l'entreprise par une aide directe au salarié sur la fiche de paye alimentée par les fonds publics.

L'étude présentée au chapitre Solutions et  Réduire les inégalités, détaille les modalités.

L'exemple reprend les action du gouvernement en 2018 et 2019 : réduction de charges salariales et suppression de la taxe d'habitation alimentée par la hausse de la CSG et les réductions des dépenses de l'Etat : soit 50 Md€ qui ont profité plus aux hauts salaires q'aux bas salaires. 

Il suffit de reprendre ces chiffres de 50 Md€ et de les affecter aux bas salaires et basses retraites : le Smic passe à 1600 € net  (1800 à 1900 € pour 39 heures) et la plus petite retraite à 1200 € par mois.

Il n'y a pas de hausse du prix de revient , pas de dépense supplémentaire pour l'état et un gains de recettes fiscales de 8 Md€ sans compter les 400 000 à 800 000 emplois créés par l'augmentation de la consommation des bas salaires (plus la réduction de certaines aides sociales devenues inutiles)

 

Une décentralisation à renforcer

Face à cela vous avez les hauts fonctionnaires ministériels parisiens, payés 10 fois plus, excellent depuis leurs bureaux à produire des consignes générales contraignantes pas toujours adaptées aux cas concrets locaux.

Le bon sens est près de chez nous avec des acteurs de terrains.

Il faut renforcer les pouvoirs des régions et des communautés de communes.

Les actions locales sont nombreuses durant cette période de confinement et continueront après. L'appui, l'organisation est à faire au niveau local. L'adaptation aux conditions spécifiques ne peut se faire de Paris.

Voir le chapitre organisation des collectivités locales