Enquête EpiCov : 2e phase lancée depuis le 26 octobre 2020
La première phase de l’enquête EpiCov a permis d’estimer le nombre de personnes ayant déjà été en contact avec le virus en mai 2020. Les premiers résultats ont aussi permis d’analyser les facteurs qui influent sur la probabilité d’avoir rencontré le virus et de documenter l’impact de l’épisode de confinement sur la vie des Français. Afin de prolonger et d’approfondir la connaissance sur les conséquences de l’épidémie et des mesures sanitaires sur les conditions de vie et les inégalités sociales dans la population, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en collaboration avec Santé publique France, l’Insee, le CNRS, l’Ined, et l’université Paris-Saclay lancent la deuxième vague de l’enquête EpiCov.
Depuis le 26 octobre, les personnes ayant répondu à la première phase de l’enquête sont sollicitées pour remplir un deuxième questionnaire et réaliser des analyses sérologiques. Cette deuxième phase permettra d’établir une cartographie complète, précise et actualisée du statut immunitaire de la population. L’intégralité des participants se verront proposer une analyse sérologique, ce qui permettra d’atteindre une précision des résultats au niveau départemental.
Résultats attendus
Ce deuxième volet de l’enquête EpiCov a pour objectif la mesure précise de la prévalence de la maladie sur le territoire français à l’automne 2020, avec une précision départementale. Cette photographie du statut épidémique sera ensuite croisée avec les différentes thématiques traitées par le projet, permettant d’apporter des éclairages complémentaires sur la façon dont l’épidémie affecte de manière différenciée la population selon l’âge, la profession, le niveau de vie, les conditions d’habitation, etc. L’impact des mesures sanitaires sur la santé physique et mentale ainsi que sur les comportements fera également l’objet d’analyses approfondies.
L’enquête
Les 135 000 participants à l’enquête de mai dernier, issus d’un échantillon représentatif sélectionné aléatoirement par l’Insee, seront recontactés afin de répondre une nouvelle fois à un questionnaire d’une trentaine de minutes, par internet ou par téléphone. À l’issue de ce questionnaire, il leur sera proposé de recevoir du matériel pour réaliser un auto-prélèvement sanguin qui servira à tester leur statut immunitaire. L’ensemble des participants pourront réaliser ce test, et une partie d’entre eux auront l’occasion d’obtenir un kit pour tester la sérologie des autres membres de leur ménage (âgés de 6 ans ou plus). Ces prélèvements ne seront pas obligatoires. L’ensemble de ces opérations seront effectuées dans le respect de la réglementation en vigueur (notamment l’approbation par la Commission nationale de l’informatique et des libertés et le respect du secret statistique et du règlement général sur la protection des données). Comme pour la première phase, la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion sont couvertes par le champ de l’enquête.
La collecte des données a commencé le 26 octobre et se poursuivra jusqu’à fin novembre